mardi 24 mai 2016

Un Dasen ne plie jamais devant une élue du peuple, fusse-t-elle présidente de région

Nous comptions beaucoup sur le pouvoir de persuasion de Carole Delga.
Présidente de la nouvelle grande région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, la prise de position on ne peut plus claire à nos côtés de celle qui est de surcroît la représentante de notre territoire à l'assemblée était l'assurance que nous obtiendrions gain de cause.
Hé bien non !
Monsieur Caillaut ne s'en laisse pas conter de la sorte.
Les mauvais esprits diront même qu'il pourrait se lancer dans une carrière politique. En tout cas, sans conteste, il excelle déjà dans le maniement de la langue de bois. Suffisamment en tout cas pour avoir su endormir l'ancienne ministre.  A moins que tout cela ne soit en réalité qu'un jeu de postures, chacun dans son rôle, entre amis.
Le cabinet de Delga a reçu ce courrier le 30 mars et nous le transmet pour information seulement aujourd'hui, presque deux mois plus tard. Que de temps perdu !
Que de confiance aussi !


CA du collège de Luchon du 24 mai - la question des parents



jeudi 19 mai 2016

Vendredi 20 mai - 17 h 30 - 3ème rassemblement de protestation à Saint-Béat

Pour la troisième fois
rendez-vous au Pont-Neuf de Saint-Béat
vendredi 20 mai 2016
de 17 h 30 à 19 h
pour obtenir le maintien et la pérennisation
de la Segpa du collège !

Venez nombreux !
Amenez du monde !


*Ce rassemblement est co-organisé avec l'association "Vivre en Vallée de Saint-Béat", récemment constituée pour la défense de notre vallée et être porteur des nombreux sujets de colère des habitants (les menaces sur le collège, la non-sécurisation de la Garonne, le projet d'ouvrir le tunnel en renvoyant la circulation vers le Pont-Neuf, les interdictions d'ouverture des campings, ...).




mercredi 18 mai 2016

Les Segpa du Mirail également en danger !

Ils osent tout ! Audiard disait " C'est à ça qu'on les reconnaît !"
Quand l’Éducation nationale prend l'habitude
de frapper les plus faibles...
Nous, nous n'abandonnons pas les enfants !

Ce vendredi 20 à 17 h 30, « L’Ecole pour Tous » et « l’Assemblée parents-enseignants-habitants » du Mirail appellent à une réunion publique.
Désolés ! Nous n'irons pas car le même jour, à la même heure, nous appelons également à un rassemblement au Pont-Neuf de Saint-Béat. Promis, nous crierons suffisamment fort pour qu'ils entendent notre soutien !


mercredi 11 mai 2016

Assemblée générale du collectif de défense - jeudi 12 mai à 18 h

Très peu de nouvelles depuis les courriers du 11 mars envoyés à la rectrice et la ministre pour les interpeller. Aucune réponse de leur part.
Côté élus, Carole Delga avait chargé son suppléant à l'assemblée, Joël Aviragnet, de prendre en charge le dossier. Il a rencontré le Dasen le matin du vendredi 15 avril et devait nous recontacter à la suite pour raconter l'entrevue. Il n'y a eu aucun appel.
Par contre, sur proposition de Patrice Rival, notre Conseiller départemental, le CD a voté un vœu à l'unanimité demandant le maintien de la Segpa.
Toujours le vendredi 15, en fin d'après-midi, le rassemblement organisé à l'initiative de l'association "Vivre en Vallée de Saint-Béat" et reprenant entre autres sujets de colère le projet de fermeture de la Segpa a regroupé 250 personnes environ.
L'administration, quant à elle, fait la sourde et continue son traintrain comme si de rien n'était. Les orientations sont refusées ; le poste Segpa est désormais à profil (personne de recruté à ce jour) ; les familles sont incitées à inscrire leur enfant au collège en classe traditionnelle car ils y disposeraient d'un "dispositif".

Nous vous proposons de nous rencontrer pour faire le point et décider ensemble des actions à mettre en place.

jeudi 12 mai

à 18 h

Ecole primaire de Cierp-Gaud

lundi 9 mai 2016

L'école pour tous : un plus pour les élèves handicapés ? - Xenius Arte - 23 avril 2016



Un reportage qui tombe à pic au moment où l’Éducation nationale vide à marche forcée l'ensemble de ses structures d'enseignement spécialisé au prétexte que la société se doit d'inclure tous les enfants dans un même lieu.
De prime abord, l'idée peut sembler généreuse.
Mais au delà des affirmations péremptoires de la hiérarchie et des bons-penseurs, l'émission a le mérite de soulever des questions simples mais incontournables, pourtant éludées en France.
L'inclusion vue du côté italien a plus particulièrement retenu notre attention. L'exemple qui y est développé est intéressant.
Sauf qu'en l'occurence, les moyens dégagés sont autrement plus conséquents que le simple changement de papier-peint proposé par l'inspection de la Haute-Garonne. Dans de telles conditions, peut-être pourrions-nous effectivement porter un autre regard sur l'inclusion scolaire. Pour l'heure, le projet à la française n'est ni plus ni moins, comme d’habitude, que de la com'. Sont juste oubliés ... les enfants.

Ci-dessous la présentation de l'émission par Arte.
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"Le terme « inclusion scolaire » peut sembler hermétique, alors que le concept qui le sous-tend est en fait très simple : il s'agit de regrouper dans des salles de classe des élèves valides et handicapés. Les Nations Unies ont adopté en 2006 une convention relative aux droits des personnes handicapées qui garantit, entre autres, à chaque enfant présentant un handicap une place dans une école « normale ». Mais la mise en application de cette convention accuse des retards, autant en France qu'en Allemagne. Xenius examine les moyens de faire fonctionner l'inclusion scolaire.

A Clermont-Ferrand, les présentateurs de Xenius Dörthe Eickelberg et Pierre Girard font la connaissance d'une petite pionnière de l'inclusion, Alice qui aurait dû être scolarisée dans un établissement spécialisé. Mais ses parents et ses enseignants se sont battus pour qu'elle puisse suivre les cours dans une école ordinaire, aux côtés de ses camarades. Comment réussir l'inclusion? C'est ce que cherche à savoir Xenius lors d'un entretien avec Serge Thomazet, un spécialiste de la question.

L'inclusion pourrait bien chambouler le système éducatif. Elle suscite des attentes mais aussi des craintes : les enfants handicapés sont-ils en mesure de suivre les cours dans une école ordinaire ? Les classes inclusives comportent-elles un risque de nivellement vers le bas pour les meilleurs élèves ? Les scientifiques ont des avis partagés quant à la mise en application de l'inclusion : faut-il supprimer complètement les écoles spécialisées ? A quoi pourrait ressembler une école qui répond individuellement aux besoins de tous les enfants ?"